Undead's Apocalypse
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Damian Grey
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MessageSujet: Contexte du forum   Contexte du forum EmptyVen 23 Mar - 12:49


Contexte
La Citadelle, Hightown, 19 mars 2020.


Je ne sais même pas pourquoi j'écris ça. Ni pour qui. Quand le monde se rétrécit soudain à un microcosme... Quand on a à l'esprit beaucoup plus de questions que de réponses. Quand on ne sait même plus de quoi demain sera fait, ou si chaque jour, chaque nuit ne sera pas le dernier. Peut-être que ce ne serait pas un mal. Peut-être que ce serait mieux. Reste que chaque jour, je continue à avancer, à me battre. A survivre. C'est ça. L'instinct de survie, basique, profond, animal. Peut-être le seul qui reste bien ancré dans l'Homme.

Mais je m'égare. Peut-être qu'il est nécessaire de coucher tout ça sur papier. Peut-être qu'un jour quelqu'un le trouvera et pourra tout expliquer, comprendre. Trouver une solution. Personne ne s'était attendu à ça...

Hightown était une ville prospère, auparavant. Forte de ses richesses, de ses structures, de ses habitations agréables à vivre, elle attirait énormément de monde. Depuis le XIXe siècle, on exploitait sa mine riche en toutes sortes de métaux précieux, ce qui avait été la base de sa fortune. Et puis, ça s'est déclenché soudain. Une épidémie. Ou du moins, c'est ce que les journaux voulaient faire croire. Un accident dans les laboratoires de la société Imperium, qui faisait des recherches pharmaceutiques, et autre chose sans doute, au vu de la sécurité autour des bâtiments. Toujours est-il que les gens touchés qu'on a emmenés à l'hôpital devenaient déments. Tout était sous contrôle, disaient les médias, mais la zone fut tout de même placée sous quarantaine. Le début de la fin.

Evidemment, des gens ont cherché à savoir. Certains ont su. Certains ont fui. Et ils ont bien fait, car cette saleté a fini par se répandre. Pas par l'air, ni par l'eau, tout ça était sain. Mais des gens ont réussi à sortir de l'hôpital, titubants et habillés en médecins... Il s'est vite avéré qu'il s'agissait des médecins. Ils se sont mis à attaquer tout le monde: la police et les militaires présents autour de la zone de quarantaine, mais aussi les civils... Tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards, sans la moindre distinction. Ils leur sautaient dessus, et les dévoraient vivants... Une fois morts, ils se relevaient, comme dans un film d'épouvante, et le nombre n'a pas cessé de grandir.

Le gouvernement américain a déclaré l'état d'urgence pour la zone, et des forces armées très importantes ont débarqué. Que Dieu m'en soit témoin, ils nous ont emmurés dans la ville! Des énormes blocs de béton ont poussé tout autour de la ville comme des champignons, et bientôt une vraie muraille épaisse comme trois fortifications de château fort, et haute comme la moitié d'un gratte-ciel nous empêchait de sortir. Les forces présentes à l'intérieur ont bien tenté de supprimer ces créatures qui devenaient chaque jour plus nombreuses, pendant que les habitants se battaient ou se barricadaient où ils le pouvaient, avec plus ou moins de succès...

En l'espace de deux semaines, la ville autrefois si prospère était devenue un charnier à ciel ouvert, où la mort guettait à chaque coin de rue. Plus aucune aide n'arrivait de l'extérieur, et tout un chacun a compris qu'on nous laisserait crever ici. Dire que j'étais simplement venu pour un nouveau boulot assez lucratif, ça m'apprendra... Ou pas. Il faudrait déjà que je m'en sorte assez bien pour renouveler l'expérience d'une vie normale. Moi, j'ai pris avec moi un groupe de survivants, et nous nous sommes rendus à la mine. Là, avec des vivres, nous nous sommes barricadés à l'intérieur. Et nous avons attendu. Finalement, le temps passant, le bruit avait fini par laisser la place au silence. Et quel silence... On aurait pu se croire sourds, si parfois des gémissements rauques et des grattements ne nous parvenaient pas depuis l'extérieur. Qu'est-ce que nous attendions? De l'aide? Sans doute... Je crois être le seul à avoir gardé le compte des jours qui passaient. Ca aide à ne pas devenir fou, voyez-vous...

Au bout de trois mois, l'émeute finissait par guetter. Le doyen de notre groupe a décidé de briser notre barricade pour sortir à l'air libre, et tenter de sauver nos vies. Le spectacle qui nous attendait à notre sortie nous cloua sur place. La ville était en ruines. L'armée l'avait passée au napalm et aux explosifs. De vivants, pas de traces, mais ces choses qui rôdaient était toujours là, plus ou moins proches, seules ou en groupe. Il nous fallait trouver des armes, des vivres, et un endroit sûr, avant de réfléchir à comment sortir d'ici. Seulement, tout le monde n'était pas d'accord. Tout le monde avait un proche à retrouver, un logis à revoir pour récupérer ses possessions... Idées futiles et dangereuses, que la bonne moitié du groupe voulut cependant suivre. J'étais partisan de l'opinion adverse, et j'ai entraîné ceux qui restaient avec moi.

Nous avons dû lutter contre ces créatures, plus d'une fois, dans notre quête de sécurité. L'expérience nous a appris. Appris que le seul moyen de s'en défaire, c'est de réduire leur cervelle en bouillie. Appris également que toute personne mordue était insoignable: une balle dans la tête immédiatement après morsure était la seule miséricorde possible. Et enfin, appris que le seul moyen efficace de se défaire totalement des corps inanimés était de les brûler. Finalement, nous avons trouvé ce qui peut le plus se rapprocher d'un refuge absolu: le pénitencier de la ville, totalement vidé de ses occupants. Nous avons dû effectuer une purge, mais très peu de ces monstres étaient entrés. Une fois les portes blindées des murailles refermées sur nous, nous étions enfin en sécurité.

Me voilà donc devenu le chef de cette troupe de survivants. Très vite, nous avons dû pourvoir à tous nos besoins, et nous avons aménagé les lieux à notre convenance. C'est maintenant devenu une sorte de très grande maison, ou de minuscule ville, un bastion des survivants. Tous les jours, nous hissons un drapeau blanc à son sommet, seul signal qui n'attire pas les créatures. Des gens viennent nous rejoindre. La première chose à faire est de vérifier qu'ils ne soient pas contaminés, et, merci à Dieu, ils ne le sont que rarement. Nous offrons l'hospitalité à ceux qui sont sains, et ma foi pour les autres... une balle miséricordieuse.

En regardant par la fenêtre de mon bureau, qui était autrefois celui du chef du pénitencier, je peux voir dans la cour les survivants s'entraîner. En un mois, que de chemin a été parcouru... La survie fait développer à chacun des dons insoupçonnés. Et finalement, j'ai bon espoir de croire qu'on finira par devenir des chasseurs, et non plus des proies. Si on veut un jour sortir d'ici, enfouir le passé dans ces murailles, et rejoindre le monde extérieur, qui est sans doute sain... Qui doit être sain, pour l'amour du ciel... Eh bien, dans ce cas, nous devons poursuivre nos efforts. Et éradiquer une bonne fois pour toutes ces abominations.

Damian Grey.

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